Après diverses traductions liées à des mises en scène, création d’une collection "Théâtre contemporain en traduction" avec la Maison Antoine Vitez-Centre international de la traduction théâtrale
Ouvrage traduit par :
ISBN : 978-2-84705-103-2
EAN : 9782847051032
13x21cm, 72 p., 12,50 €
distribution variable
Pièce publiée avec le soutien de la Maison Antoine Vitez - Centre international de la traduction théâtrale
2013
Collection Théâtre contemporain en traduction
traduit du catalan par Clarice Plasteig Dit Cassou
Buffles
sous-titrée Une fable urbaine
Une famille de buffles tient une blanchisserie dans un quartier difficile. Le père, la mère, les 6 enfants.
Une nuit, un des fils, Max, disparaît. Reste une famille de buffles qui tient une blanchisserie dans un quartier difficile. Le père, la mère, les cinq enfants et l’absence de Max.
Quand ils étaient petits et que Max a disparu, les parents ont dit à leurs enfants qu’un lion avait emporté Max, et qu’il ne reviendrait jamais.
Puis une nuit la mère, incapable de surmonter cette absence, disparaît. Les abandonne-t-elle ? Est-elle mangée par un lion ? Peu importe.
Puis le père disparaît.
C’est la faute des lions disent les frères et sœurs.
A cinq, comment vont-ils réussir à survivre ? grandir et apprendre la loi de la ville autour de laquelle les lions veillent.
Entre le conte, la fable et l’hyper-réalisme, la pièce dont la distribution n’est pas précisée mais incidemment suggérée livre une réflexion sur la famille, le clan, la solitude, la soumission aux lois, et la question du libre-arbitre.
« L’année 2013 vient de s’achever et si je devais faire un petit bilan de mes lectures, je crois que ma pièce préférée de l’année serait Buffles : une fable urbaine du jeune auteur catalan, Pau Miró ! (…)
Entre conte, fable et hyper-réalisme, la pièce livre une réflexion sur la famille, le clan et la question du libre-arbitre. Il n’y a pas de bon ni de méchant, pas de morale, il est plutôt question de survie.
Les comportements des personnages et les dialogues naviguent entre un réalisme "humain" et une approche animale, ce qui rend la pièce surprenante. Les personnages en effet gardent leur instinct animal.
Très bonne intrigue. Miró Pau a l’art d’entretenir le suspense. Un texte d’une grande sensibilité, tout en mystère et en délicatesse !
Une belle écriture, rythmée, subtile, efficace et poétique !  »
[Bibliothèque municipale de Lyon, article, 18 janvier 2013
« La pièce est en deux parties. La première est comme un long poème polyphonique dont les parties n’ont pas été précisément distribuées.
Le texte comporte un sous-titre : une fable urbaine. Nous sommes dans le merveilleux, au cœur de cette famille de buffles qui dirige une blanchisserie sur la pente descendante. Au loin, les lions rôdent mais n’attaquent pas les buffles. On comprend que, peut-être, si un enfant (le plus intelligent) a disparu il y a quelques années, sa peau a été échangée contre le repos des autres.
Chaque réplique est entrecoupée de silences en disant tout aussi long que les dialogues.
Pau Miro a une formation d’acteur et met en scène une grande partie de ses textes. Il sait manier les coins obscurs du théâtre et laisser au texte une partie inachevée que le metteur en scène prendra en charge.
Un texte d’une grande sensibilité, tout en mystère et en délicatesse.  »
[Bruno Paternot, Inferno magazine, 2 juillet 2013]
« Comme souvent, les trilogies littéraires, musicales, théâtrales nous invitent à découvrir les œuvres à la fois comme uniques et chorales. L’œuvre de Pau Mirò n’échappe pas à ces découvertes subtiles, à ce va-et-vient du sens. Buffles est le commencement. Le commencement de la fable urbaine, celle de l’incertitude entre la figure animale, promise par le titre et la figure humaine, que le premier mot « Max  » entérine.
En vérité, l’écriture de Pau Mirò va installer la pièce poétiquement dans cet « entre-deux  », à la différence du parti pris d’un fabuliste qui choisit un anthropomorphisme radical des personnages-animaux. Les lions rôdent ; la famille va paître.
(…)
Pau Mirò ne cherche pas à « instruire  » son lecteur, son spectateur, comme l’aurait fait un classique par le biais de la fable qui fait parler les animaux. Il superpose subtilement la société humaine et la sauvagerie, miroir qui renvoie ces deux images en somme consubstantielles et trouve ainsi un chemin nouveau, un pouvoir de la fable personnel dédié au théâtre, peut-être comme un écho ancien à Rhinocéros de Ionesco.
[Marie du Crest, La Cause littéraire, 30 septembre 2013]
« Une fable moderne et épatante (…)
Mettant peu à peu à jour les dysfonctionnements de cette famille, les ressentis, les peurs, la metteuse en scène restitue toute l’ambiguïté de leurs relations grâce aussi à l’utilisation du son et d’un décor ingénieux qui s’ouvre, se ferme, se transforme en permanence pour suivre les jeunes buffles dans leurs pérégrinations urbaines qui les mènent à découvrir la vérité (glaçante) sur leur frère absent.
L’Église, le capitalisme, la gentrification : ces thèmes sont abordés avec autant de tact que ceux de l’intime.
Et ce buffles, devenus – visuellement – des avatars de leurs congénères humains, s’avèrent poignants.  »
[[Nadja Pobel, théâtre(s), n°22, été 2020]
« De cette fable contemporaine de l’écrivain catalan Pau Miro, la marionnettiste Émilie Flacher, cofondatrice de la compagnie Arnica, exalte de troublante façon l’étrangeté et les aperçus sur l’adolescence, les non-dits familiaux, le sacrifice et la révolte.
Les six comédiens qu’elle met en scène font plus que manipuler à vue les saisissants bovins de bois, d’osier et de cuir qu’elle a créés : ils leur donnent vie.  »
[Le Canard enchaîné, janvier 2022]
« Conte initiatique et urbain, fable chorale et singulière, le texte de Pau Miro est une allégorie sociale et politique sur la famille et le sacrifice. (…)
L’analogie entre le règne animal et la société des hommes est flagrante, accentuant notre émoi et notre fascination devant la beauté sauvage de ce spectacle hors du commun.  »
[Télérama, 12 janvier 2022]
Mise en espace par Édouard Signolet, Le cabinet vétérinaire, avec Nicolas Gaudart, Ludovic Lamaud, Véronique Lechat, Clarice Plasteig Dit Cassou, Marion Verstraeten, dans le cadre des nouvelles dramaturgies catalanes à Théâtre Ouvert, le 25 mai 2013, puis les 28 et 29 avril 2014.
Lecture de la trilogie animale aux Lundis en coulisse du Théâtre narration à Lyon, le 9 décembre 2013.
Chantier de création par Edouard Signolet, Le Cabinet vétérinaire, Théâtre Ouvert, 28 et 29 avril 2014.
Dans le cadre de Textes sans frontière : l’Espagne, le Théâtre du Centaure propose la mise en voix dirigée par Bérangère Vantusso de Buffles avec Caty Baccega, Fabio Godinho, Brice Montagne, Rita Bento Dos Reis.
En 2015
— Théâtre du Centaure, Luxembourg, 22 novembre
— Nest CDN Thionville : 29 novembre
— MJC de Villerupt : 27 novembre et 4 décembre
— Université de Luxembourg, Esch/Belval : 1er et 2 décembre
— Université de Nancy : 8 décembre
— Théâtre du Saulcy, Metz : 9 décembre
Création par la Compagnie Le Cabinet Vétérinaire dans une mise en scène d’Edouard Signolet avec Amaury De Crayencour, Nicolas Gaudart, Véronique Lechat, Clarice Plasteig, Marion Verstraeten, au Théâtre Romain Rolland (94 Villejuif), du 8 au au 19 novembre 2016
Tournée de création 2016-2017
— Herblay (95), 22 novembre
— Guyancourt (78, ferme de Bel Ebat), du 24 au 26 novembre
— Clamart, 21 février
— Goussainville, 10 mars
Tournée 2018
— Théâtre 13, Paris, du 6 au 8 avril
Création par Luce Pelletier, avec Christophe Baril, Isabeau Blanche, Anne-Catherine Choquette, Daniel D’Amours, Kariane Héroux-Danis, Théâtre de l’opsis, Montréal, Canada, du 1er au 25 novembre 2017.
Lecture par la compagnie Arnica en vue de la création sous forme marionnettique (2019), mise en scène d’Emilie Flacher, au conservatoire d’Avignon, 12 juillet 2017.
Création dans une mise en scène d’Emilie Flacher, compagnie Arnica, avec Guillaume Clausse, Claire-Marie Daveau, Agnès Oudot, Jean-Baptiste Saunier, Pierre Tallaron, au Théâtre de Bourg-en-Bresse (01), les 31 janvier et 1er février 2019.
Tournée 2019
— Théâtre Jean Vilar, Bourgoin Jallieu (38), le 5 février
— Espace 600, Grenoble (38), le 12 février
— Maison des Arts du Léman, Thonon-Evian (74), le 14 février
— Théâtre Am Stram Gram, Théâtre Enfance Jeunesse, Genève (CH), du 28 février au 3 mars
— Association Bourguignonne Culturelle, Dijon (21), le 8 mars
— Le Dôme, Albertville (73), le 12 mars
— Le Polaris, Centre Culturel de Corbas (69), le 5 avril
— La Mouche, Centre Culturel de Saint Genis-Laval (69), le 9 avril
Saison 2019-2020
— Théâtre de Villefranche-sur-Saône (69), le 11 octobre
— Train Théâtre, Porte-lès-Valence (26), le 18 octobre
— Théâtre Molière, Scène nationale de Sète (Centre Culturel léo Malet-Mireval) (34), les 15 et 16 novembre
— MJC Rodez (12) dans le cadre du festival NOVADO, le 19 novembre
— Espace Jéliote, scène conventionnée Arts de la Marionnette - Oloron Sainte Marie (64), le 21 novembre
— Le Granit, scène nationale de Belfort (90), le jeudi 5 décembre
— Centre Culturel Pablo Picasso, Homécourt (54), 7 janvier 2020
— Théâtre Massalia, Marseille (13), du 5 au 7 mars
Saison 2020-2021
— Théâtre Le Mouffetard, Théâtre des arts de la Marionnette, Paris (75), du 18 au 28 novembre 2020
— L’Hectare, Territoire Vendômois scène labellisée marionnette, Vendôme (41), le 3 décembre
— La Passerelle, scène nationale de Gap (05), les 7 & 8 décembre
— Festival Marto !, Théâtre de Chatillon (92), le 9 mars 2021
— Le Théâtre de Charleville Mézières (08), le 21 mars
— Festival d’Avignon OFF, le 11. (84), juillet 2021
— Maison de la Culture, Nevers (58), 14 octobre
Tournée 2022
— Théâtre des Arts de la marionnettes, Mouffetard (Paris), du 12 au 23 janvier
— L’Hectare, Vendôme, 10 mars
— Esplanade du Lac, Divonne-les-Bains (01), 14 octobre
Tournée 2023
— Théâtre National Populaire de Villeurbanne, du 7 au 11 mars
— tournée Grand ouest
– Piano Cocktail de Bouguenais (44), 14 mars
– Théâtre de Morlaix (29), 16 mars
– 3 ’E Saison Culturelle Ernée (53), 18 mars
– Quai des Arts Pornichet (44), 21 mars
– Athéna Théâtre - Festival Méliscènes - Auray (56), 23 mars
– Centre Culturel Juliette Drouet - Fougères (35), du 25 au 27 mars
– St Barthelemy d’Anjou, 28 mars
– Le Canal Théâtre, Redon, 30 mars