Éditions Espaces 34

Théâtre contemporain

Textes d’aujourd’hui pour le théâtre. Ces publications sont régulièrement soutenues par la Région Languedoc-Roussillon, et depuis 2003 par la SACD.

En répétition

ISBN : 978-2-84705-301-2
EAN : 9782847053012
13x21cm, 144 p., 18 €
7 femmes, 5 hommes dont 10 jeunes

Publié avec le soutien du Centre national du livre

2024

Eva, jeune metteuse en scène, débute les répétitions de son nouveau spectacle, Macbeth de William Shakespeare. Dix ans plus tôt, sa mère, metteuse en scène également, est morte dans des conditions mystérieuses alors qu’elle travaillait justement sur la pièce écossaise.

Entre jalousie, magie et exorcisme, confrontés aux questions de notre temps, Eva et ses interprètes vont peu à peu découvrir que le texte de Shakespeare est, comme le prétend sa légende, véritablement maudit.

Texte sur le théâtre, la représentation et le mal absolu, En répétition parle de la façon dont la création peut finir par rendre fou – mais littéralement – fou à lier et comment l’irrationnel et la destruction hantent notre monde contemporain entre guerres, réchauffement climatique, sentiment d’impuissance, crises politiques.

Extraits de presse

« Devant la metteuse en scène, les candidats affichent d’emblée leurs désirs de jeu, déterminés à intégrer cette aventure théâtrale risquée. Comment alors faire les bons choix ? Qui pour jouer Lady Macbeth ou les trois sorcières ? Comment concilier l’exigence des rôles avec les attentes de chacun, sans froisser les égos ? En somme : comment faire du théâtre aujourd’hui ? (…)

Le spectateur traverse les étapes clés d’une mise en scène et les doutes s’emparant des comédiens : pourquoi jouer ? la fiction résonne-t-elle avec le réel ? quel est le sens du théâtre ? comment incarner au mieux son personnage ? »

[Kilian Orain, Scène Web, 12 février 2023]


« Cette merveille de pièce de théâtre dénonce subtilement et violemment tout ce qui fait de nous une espèce animale inférieure. Notre propension à la jalousie, le désir du pouvoir sur autrui, la vengeance, la cruauté ; mais il est également question de catastrophes véritables.

La guerre pour commencer. N’est-ce pas l’un des exemples les plus manifestes de notre folie furieuse ? Sans parler du réchauffement climatique, de la destruction de notre planète, du massacre de milliers d’espèces sans défense.

texte si beau, si percutant, si pertinent, si progressiste, tellement empreint de sagesse. »

[Babelio, 31 janvier 2024]


« Belle claque que ce texte de Samuel Gallet qui vient de paraître du côté des Editions Espaces 34.

Il débute presque comme une comédie grinçante dont l’enjeu serait le théâtre lui même : Eva, une jeune metteuse en scène, caste des comédiens pour créer Macbeth, les uns et les autres viennent avec leurs névroses, leurs ambitions, leurs ombres (ici, c’est Inès la révolté qui parle), il y a des scènes franchement hilarantes (mention spéciale au comédien Armand, le plus âgé, qui a déjà joué MacBeth, veut imposer son avis sur tout, et se révèle incapable d’être dirigée par :
a/ une femme
b/ une femme plus jeune que lui

Et puis, peu à peu, à mesure que commencent les répétitions, le texte vrille, une antique malédiction s’abat sur l’équipe, les enjeux d’Eva apparaissent biaisés, et la pièce qui avait commencée comme une comédie bascule vers le drame intimiste.

Chapeau bas pour ce moment de théâtre. Et nous prouve que Shakespeare est d’une terrible actualité. »

[Eric Pessan, Facebook, 4 février 2024]


« Cette pièce ne s’attaque pas seulement à Shakespeare, à Macbeth ou à sa difficulté d’exécution.
Derrière cette recherche d’acteurs, se dissimule le fléau de notre société : l’égocentrisme. L’égocentrisme est le défaut qui fait tout basculer. Celui qui engendre la peur. (…)

Les personnages sont plus vrais que nature. On parvient avec une telle aisance à se représenter les rôles, les scènes, avec une grande précision. Samuel Gallet fait vivre ses protagonistes. On croirait qu’il habite chacun d’eux. J’ai toujours la sensation de lire une histoire vraie.

Il oppose à merveille l’ancienneté de la pièce de Shakespeare avec ses décors et ses costumes que l’on imagine sans peine, aux problèmes sociétaux qui empuantissent notre quotidien. Le mansplaining en est un excellent exemple. (…)

Cette merveille de pièce de théâtre dénonce subtilement et violemment tout ce qui fait de nous une espèce animale inférieure. Notre propension à la jalousie, le désir du pouvoir sur autrui, la vengeance, la cruauté ; mais il est également question de catastrophes véritables. La guerre pour commencer. »

[Virginie, Lire et Sortir, 23 février 2024]

Vie du texte

Création dans une mise en scène de Vincent Arfa et Paul Desveaux avec les apprenti.e.s du Studio ESCA (École Supérieure de Comédien.ne.s par l’Alternance), au studio-théâtre d’Asnières, en février 2023.

Un court extrait lu par l’auteur

ici

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