Éditions Espaces 34

Hors cadre

L’espace littéraire se transforme. Les écritures d’aujourd’hui demandent à être accueillies au-delà des zones définies par des termes qui enferment. L’important n’est pas l’identification catégorielle mais la pulsion qui préside à la langue et à la pensée et qui donne à la littérature ses multiples formes. Cette collection est ce lieu pour des voix, des fictions qui appellent la parole et le corps. Un trouble dans les genres, des forces en mouvement, du désir, de l’audace, de l’invention.

Ces filles qu’on attend

ISBN : 978-2-84705-302-9
EAN : 9782847053029
13x21cm, 48 p., 13,50 €
3 monologues portant des paroles de jeunes filles. Interprétation ajustable à2 femmes, 1 homme
Publié avec le soutien du Centre national du livre

2024

Des jeunes femmes. Elles ont des vies singulières, nées dans l‘adversité, bordées d‘épreuves. Le monde, la société, l‘époque n‘y sont pas pour rien.

Elles n‘ont pas l‘habitude de parler d‘elles, encore moins qu‘on parle d‘elles. Elles doutent de leur usage de la langue.

Si on prête attention à ce qu‘elles disent, à comment elles le disent, on entend l‘histoire, sinon la vraie, du moins la nécessaire, celle qu‘il faut dire pour être soi.

Le corps de la langue est aussi leur corps

Extraits de presse

« Autrice magistrale, texte merveilleux àlire àvoix haute  »

[Centre national du livre, octobre 2023]


« L’importance de se trouver, d’être soi, àtravers le témoignage, le dialogue, le partage, les mots, est comme un rite de passage, une épreuve àsurmonter pour mettre des mots sur nos blessures, nos traumatismes, nos souffrances, nos émotions… et ainsi mieux s’appréhender soi-même.

Certains passages sont bouleversants. (…)

Moi, ces femmes, j’aurais pu et voulu les écouter pendant des heures. Écouter l’autre n’a jamais eu autant d’importance qu’aujourd’hui, dans notre monde ultra connecté. Connecté oui, mais véritablement entendu ? Véritablement écouté ?

Le témoignage de ces femmes est précieux. Chacune de leur souffrance résonnera dans des milliers d’autres individus de par le monde.  »

[Virginie, Lire et Sortir], 20 février 2024]


« La première voix du commencement est celle d’Ambre, porteuse d’une multitude de voix dont celle de l’écrivaine. C’est une enfant fragile qui était grosse et harcelée, dès le cours élémentaire, par les autres enfants. Dans le bus, elle faisait croire qu’elle était forte, pourtant elle dit : « J’ai peur de prendre toute la place  ». (…)

La deuxième voix est celle d’Anabelle : « j’ai une voix singulière tissée d’autres voix c’est la voix de la fiction et cette voix fait attention aux mots qui sont dits parce que les mots sont importants dans une histoire si on fait vraiment attention  ».

Nous savons qu’écrire est une alchimie secrète pour Claudine Galea. Car l’usage de la langue est au cœur de son travail. (…)

La troisième voix est celle de Benoît qui nous dit que ce que l’on a en commun, c’est de chercher pour éclairer la vie. (…)

Ce « Hors cadre  » va bien àl’écrivaine, nous vous le recommandons avec empressement.  »

[Dashiell Donello, Le Blog des dits du théâtre, 8 mars 2024]


« Cette pièce est une ode aux jeunes femmes qui ne sont pas connues, qui se font discrètes, et ont pourtant tant de choses àdire.

A partir d’interviews réalisées avec des jeunes femmes de Saint-Denis, l’autrice déploie des fragments de vie. Ceux-ci permettent d’aborder des problématiques qui, si elles sont universelles, soulignent ici des inégalités dans la possibilité de les appréhender selon le milieu d’où l’on vient.

[Tiphaine Le Roy, Théâtre(s), printemps 2024]


« Ces filles qu’on attend résonne comme un triple cri bouleversant lancé sans ponctuation, témoignages recueillis en banlieue parisienne et mis en forme avec le souci premier de l’auteure , la langue.

Fiction, ou non ? Qu’importe àClaudine Galea, avant tout préoccupée de vraisemblance et de ressemblance. (…)

Sur scène àcoup sà»r, ces monologues prennent un volume imposant, mémorable.  »

[Olivier Barrot, La Nouvelle Revue Française, n°658, été 2024]

Vie du texte

Création lors du Festival L’Equipée, sous la direction de Laë titia Guédon, Julie Deliquet, avec Ambre Febvre, Annabelle Simon, Benoît Seguin, au Théâtre Gérard Philipe de St-Denis et aux Plateaux sauvages, Paris, en mars 2023.

Tournée 2024 en cours
— Théâtre de la Tête noire, Saran, le 15 avril


Lecture dans le cadre du Festival Les Nouveaux Horizons du texte proposé par La Baignoire, lieu des écritures contemporaines àMontpellier, le 27 avril 2024.

Un court extrait lu par l’autrice

ICI

Haut