Après diverses traductions liées à des mises en scène, création d’une collection "Théâtre contemporain en traduction" avec la Maison Antoine Vitez-Centre international de la traduction théâtrale
ISBN : 2-907293-54-0, 13x21 cm, 80 p., 9,15 €
Épuisé
1998
Traduit de l’américain par Jean-Paul Auxemery.
Dans ce « long poème où il sut trouver une forme et imprimer un rythme aux témoignages enregistrés lors du procès de Nuremberg et du procès Heichmann » [Libération, Mathilde La Bardonnie, 18 janvier 1998], le poète américain Charles Reznikoff (1894-1976) dit les faits « non pour raconter, mais pour saisir » [Paul Auster] donnant à entendre « une sorte de sombre cantate à une voix. » [L’Humanité, 2, fév. 1998]
« J’ai choisi Holocauste parce que je trouve que l’écriture de Charles Reznikoff est exemplaire. C’est une poésie très élaborée dans le choix des mots, des rythmes, la longueur des lignes, la condensation (...).
Le texte va à l’essentiel, ne relate que les faits.
Il m’a paru particulièrement intéressant de travailler une écriture aussi consciente d’elle-même, et en même temps aussi éloignée des préoccupations ordinaires de la littérature ou de la poésie. (...)
La mise en scène d’Holocauste s’accompagne d’une édition du livre. Ainsi le texte de Reznikoff peut être lu et entendu.
C’est ainsi que la force des idées passe. »
[Le Monde, Claude Régy, interviewé par Brigitte Salino, 21 janv. 1998]
Création au Théâtre national de la colline, dans une mise en scène de Claude Régy (du 15 janvier au 1er mars 1998).