Textes d’aujourd’hui pour le théâtre. Ces publications sont régulièrement soutenues par la Région Languedoc-Roussillon, et depuis 2003 par la SACD.
ISBN : 9782847050554
13x21 cm, réédition, 104 p., 11 €
3 hommes, 2 femmes, le chœur, hommes d’armes
2003
Depuis plus de deux millénaires, le mythe de Médée fascine. Magicienne mais aussi femme, épouse, mère, Médée est une figure emblématique qui exprime en profondeur le problème du mal.
Cette Médée de Max Rouquette " fut la révélation. Langue splendide, ampleur de l’inspiration, élan poétique, justesse bouleversante des notations, rigueur d’une construction audacieuse en scènes et psaumes avec chœur renouant par-delà le temps avec les plus grands tragiques de l’Antiquité.
« Langue splendide ampleur de l’inspiration, élan poétique, justesse bouleversante des notations, rigueur d’une construction audacieuse en scènes et psaumes avec choeur renouant par-delà le temps avec les plus grands tragiques de l’Antiquitité. [...] Un poète vrai. Un très grand écrivain. »
[Armelle Héliot, Le Quotidien de Paris, n° 4265, 2 aoà »t 1993]
« [...] le sentiment du divin. Un sentiment qui nimbe aussi le théâtre de Max Rouquette, et notamment sa lyrique et humaine Médée. »
[Armelle Héliot, Le Figaro, 2 et 3 décembre 1995]
« Sublime est l’art de Max Rouquette, écrivain dont on ne cesse de jouer la puissance. Sublime parce que charnel, ancré dans le monde. Poète, romancier, auteur de nouvelles au grain d’un extrême finesse, l’écrivain qui passe de l’occitan au français avec l’agilité d’une enfance éternelle, est l’auteur de pièces d’inspirations diverses, des comédies, des tragédies.
Sa Médée inspirée de l’antique, nous est toujours apparue comme une œuvre forte, d’une sauvage et splendide beauté. On rêvait de la voir un jour montée dans la cour d’Honneur du palais des Papes d’Avignon avec Nada Strancar, grande lectrice de Rouquette, dans le rôle-titre... »
[Armelle Héliot, Le Figaro, 10 octobre 2003]
« "CHERCHEZ ! Remuez la terre et le ciel, vous ne la trouverez jamais... Médée sans fin... Médée éternelle... Elle est nulle part et partout..." La Médée du poète occitan Max Rouquette a déjà vécu Médée. Toutes les Médée. Elle revient sur terre vivre et mourir pour elle. Vérifier sa permanence, son universalité, en élargissant un peu plus le théâtre de son action.
L’inaltérable infanticide n’aspire à rien d’autre qu’à incarner le mal. Son pouvoir. Sa mesure. Elle s’y engage passionnément, dans une langue véhémente qui retrouve le lyrisme des Anciens. Celui d’un tragique méditerranéen arbitré par le jour et la nuit. Où la longueur des ombres décide des actions. Où le ciel est un défi sans dieu, mais pas sans famille. »
[Jean-Louis Perrier, Le Monde, 11 octobre 2003]
« Sa [Max Rouquette] vision de Médée est l’une des plus évidente qui soit. La sorcière s’efface et devient une femme d’aujourd’hui, tournée vers le ciel et les dieux et pourtant si terrienne, plongée dans la vie quotidienne. (...) Le poète lui donne tant d’amour sous l’orgueil et le défi, tandis qu’une très belle langue la porte à sa hauteur mythoqie. »
[Gilles Costaz, Politis, 23 octobre 2003]
« L’écriture est à la fois ample, simple, rugueuse et charnelle, avec des tournures qui rappellent le beau français d’autrefois. »
[Didier Méreuz, La Croix, 28 octobre 2003]
« Dépassant l’horreur de l’infanticide, Rouquette dit avec une violente sensualité les ravages de la passion et comment elle devient assassine. [...] le voyage est beau. Et vrai. »
[Fabienne Pascaud, Télérama, 29 octobre 2003]
Lecture par Nada Strancar d’extraits de Médée au Théâtre des Treize Vents-Centre dramatique national de Montpellier, le 8 octobre 1993.
Création au Théâtre de Nanterre-Amandiers dans une mise en scène de Jean-Louis Martinelli, avec Félicité Wouassi dans le rôle-titre et des acteurs burkinabés (octobre - novembre 2003).
Détails ici.
Reprises à Marseille, Théâtre de la Criée (janvier 2004) ; Châlons-sur-Saône, Espaces des Arts (janvier 2004) ; Annecy, Bonlieu - Scène nationale (janvier 2004) ; Montpellier, Centre Dramatique National - Théâtre des Treize vents (février 2004) ; Toulouse, Théâtre national (février 2004).
A la demande de Renato Quaglia, directeur du Festival de Naples, Jean-Louis Martinelli reprend Médée au Festival de Naples en 2008. Il saisit cette occasion pour revisiter le texte, et en propose une nouvelle version, plus brute que la précédente. Le rôle-titre est interprété par Odile Sankara.
Ce spectacle est donné au Théâtre de Nanterre-Amandiers dans une mise en scène de Jean-Louis Martinelli en novembre-décembre 2009.
Tournée 2011
— Théâtre national populaire de Villeurbanne, du 22 mars au 3 avril
— Scène nationale Le Granit à Belfort, du 6 au 8 avril