Auteurs de théâtre, romanciers, poètes
Née à Buenos Aires, Argentine, en 1991, Giuliana Kiersz est une dramaturge, librettiste, poète et artiste féministe. Elle vit actuellement à Berlin.
Formée en écriture dramatique à l’École Métropolitaine d’Art Dramatique, ses pièces, jouées en Argentine, au Mexique, en France et en Allemagne ont été plusieurs fois récompensées.
Ses textes ont été traduits en anglais, en allemand, en français, en portugais et en tzotzil et publiés par diverses maisons d’édition (Rara Avis Editorial, Libros del Rojas, Editorial INTeatro, Espejo Somos, Libros Drama, Solitude Editions / Archive Books, etc.).
Son travail a reçu le soutien de plusieurs institutions internationales comme l’Akademie Schloss Solitude (Allemagne), le London’s Royal Court Theatre, le ministère de la culture argentin ou l’université autonome de la ville de Mexico.
Son œuvre explore notre relation au langage, son élaboration, et les possibilités d’une réflexion commune autour des différences qui nous traversent. Articulée autour de problématiques politiques et sociales, elle revisite les formes de discours sur la violence, l’amour, les traumas.
En 2016, la maison d’édition Libros Drama publie B qui obtient une mention au IXe Prix Germán Rozenmacher. Son ouvrage Luces blancas intermitentes (Rara Avis Editorial, Buenos Aires, 2018), regroupe les pièces 502, B, et El dÃa que ella dijo que habÃa matado al perro agarré el auto.
Ce recueil est publié aux Editions Espaces 34 en 2022 sous le titre Lumières blanches intermittentes dans une traduction de Maud Flank.
En 2020 elle bénéficie d’un programme d’aide à la création de l’Akademie Schloss Solitude dans le cadre duquel elle développe un projet sur la thématique de la frontière, en Allemagne. Ses œuvres ont été exposées dans en divers lieux tels le Kunstmuseum (Stuttgart) et le Kastanien (Berlin).
Sa création la plus récente, If something like this exist, a été mise en scène en 2022 au Maxim Gorki Theater dans le cadre du festival The curator’s suitcase. Elle a également écrit le libretto de l’opéra The end of the world (création de Patricia Martinez mise en scène par Carmen C. Kruse), finaliste de NOPERAS ! 2021 (sur commande de CoCreations en coproduction avec SWR Experimentalstudio).