Cette collection, créée en mai 2009, accueille des écrivains déjà publiés dans d’autres collections et de nouveaux écrivains. Elle s’adresse aux enfants du primaire et du début du collège, les textes pour adolescents étant publiés dans les collections Théâtre contemporain et Théâtre en traduction. Elle est aussi tout public.
ISBN : 978-2-84705-195-7
EAN : 9782847051957
12x17cm, 80 p., 9 €
1 locutrice, distribution multiple
2020
Loubia adore parler, et tant pis si les autres n’apprécient pas. Au collège, elle fait la rencontre de Louis, un garçon totalement mutique. Un vrai mystère ! Le silence de Louis agit comme un détonateur pour cette jeune fille qui n’a pas sa langue dans sa poche…
Alternant récits et fragments plus poétiques (n’écrit-elle pas une sorte de journal ?), le texte nous fait découvrir le quotidien de Loubia, entre vie de quartier, vie au collège, univers familial, et dessine le chemin d’une émancipation.
Pièce lauréate pour le Prix Galoupiot 2021, 7e édition du Galoupiot du théâtre contemporain jeunesse organisé par la direction départementale de l’éducation nationale de l’Aisne .
Pièce lauréate du XVIIIe Prix de la pièce de théâtre contemporain pour le jeune public pour le CM2/6e de 2021, Bibliothèque Armand Gatti, La Seyne sur Mer.
Pièce finaliste du Prix PlatO 2021 consacré à la jeunesse.
Sélectionné pour Je lis du théâtre par le Théâtre Athénor, Saint-Nazaire, en 2021.
Pièce lauréate du Prix des lecteurs de théâtre du Cher CM2/6e 2022, organisé par la Direction des services départementaux de l’éducation nationale du Cher en partenariat avec la Ligue de l’enseignement du Cher, avec le soutien du Conseil départemental.
« La vie quotidienne dans une classe de collège. Onze, douze ans, l’âge des incertitude (…)
Tous les élèves vivent sous le regard les uns des autres. Loubia et Louis, l’un qui parle, l’autre qui parait perdu en lui-même, attirent naturellement l’attention, suscitent la curiosité. Ils apprennent en toute candeur les silences par lesquels l’amour se confesse. »
[Fanny Carel, La Revue des livres pour enfants, n°314, septembre 2020]
« La pièce est écrite dans le flux de parole de Loubia, ça fuse, ça jaillit, ça s’offusque, les sentiments galopent. Loubia fait parler tous les autres de la classe comme une vraie conteuse, les mots explosent comme un feu d’artifice. C’est comme un journal intime en vingt-cinq séquences, qui se termine le jour où Loubia est devenue silencieuse. Et oui !
Parce qu’étant l’exact opposé d’elle, Louis fascine Loubia. Aussi seuls l’un que l’autre, ils vont finir par s’apprivoiser. Ils vont devenir le ferment qui permettra à l’autre de passer outre ce qui l’empêche.
Loubia va ainsi se révolter contre son frère, contre sa mère qui lui demande de se conformer au rôle traditionnel d’une fille, contre le regard tellement normatif des autres au collège.
Une jolie pièce d’émancipation via une histoire d’amour naissante.
Le plus réjouissant ici, c’est la vigueur et la fantaisie de la parole de Loubia. C’est un hommage au pouvoir des mots, avec cette langue qui donne envie de danse ou d’envoyer valser les contrariétés. (…)
Allez, rêvons un peu que les mots permettent aussi dans la vraie vie de traverser les murs, de transformer le silence en plénitude et d’empêcher, un peu, de la violence du monde. »
[Laurence Cazaux,Le Matricule des Anges, n°218, novembre-décembre 2020]
« Alternant récits et écrits fragmentaires poétiques s’apparentant à un journal, le texte nous fait découvrir le quotidien de Loubia, entre vie de quartier, vie au collège, univers familial, et dessine le chemin d’une émancipation. »
[[Tiphaine Leroy, théâtre(s), n°23, automne 2020]
« Loubia est un vrai moulin à paroles, elle est tout le contraire de Louis. Après tout, il a peut-être raison Louis de ne pas s’exprimer ?
Loubia ça la rassure ce silence en compagnie de Louis, elle pense ou réfléchit à des situations qui l’aide à mieux comprendre le monde : « Ton silence il me rassure. Dans ton silence, je peux m’entendre. ».
Louis lui permet d’exister car entre une mère dépressive qui répète sans cesse d’être « gentille » et un frère trop intrusif, Loubia tente de se « défendre » de cette vie trop morose comme elle peut.
Dans cette pièce Loubia nous livre des pensées et nous parle de situations pas toujours faciles à vivre au quotidien. Forte tête et bavarde, Loubia respire au même rythme que Louis dès leur première rencontre.
Ralentir pour observer et mieux comprendre le monde des adultes. Ce quasi monologue ponctué de poèmes nous révèle une écriture d’une belle fraicheur. »
[Colette, A l’ombre du grand arbre, 11 mars 2024]
Création dans une mise en scène de Nadège Coste, Compagnie des 4 coins, avec Pauline Collet et Justin Pleutin, à l’Agora à Metz (57), le 17 novembre 2020.
En 2021
— Le Point d’eau à Ostwald (67) , les 27 et 28 mai
— L’agora, Metz (67), le 15 octobre
Tournée 2022
— Le Point d’eau à Ostwald (67) , les 3 et 4 février
— CSC Le Creuset, Uckange (57), le 28 février et le 1er mars
— Moulin 9, Niederbronnn les Bains (67), le 24 mars
— La Bouilloire, Marckolsheim (67), le 29 avril
— La Machinerie 4, Homecourt (54), les 19 et 20 mai
— Contre-Courant MJC, Belleville sur Meuse (55), le 4 novembre
— Théâtre de la Tête noire, Saran, du 8 au 10 décembre
Tournée 2023
— Espace Saint-Grégoire, Munster (68), le 7 février
— Casino des Faïenceries, Sarreguemines (57), le 9 février
— Espace Tilleuls, Commercy (55), le 24 mars
— Théâtre des Chartres (28), 7 novembre
— Le Hublot, Bourges (18), 9 novembre
Tournée 2024
— La Maison des Arts, Lingolsheim (67), 28 et 29 janvier
— Le Carré blanc, Tinqueux (51), 30 et 31 mai
— Le Kiosque, Jarville-La-Malgrange (54), 5 juin
— 11., Festival fusée francophone, Avignon, 18 octobre
lecture théâtralisée avec Sarah Fourage, dans le cadre du « Parcours nouveau / vers des espaces partagés » proposé par le Là-bas Théâtre, le 17 novembre 2024.
Sur youtube ici, vous pouvez entendre un teaser sonore par Fabien Arca.