Textes d’aujourd’hui pour le théâtre. Ces publications sont régulièrement soutenues par la Région Languedoc-Roussillon, et depuis 2003 par la SACD.
ISBN : 978-2-84705-125-4
EAN : 9782847051254
13x21cm, 64 p., 12,50 €
monologue de femme
un homme, une femme
Publié avec le soutien du Centre national du livre
2015
Que seul un chien : une femme oscille entre deux vies, une vie en famille, une vie en voyage. Comment faire un choix sans se trahir ? Comment être soi-même malgré ce qui manque, ceux qui manqueront ?
Alliance : au seuil de sa disparition, un homme est entouré des femmes de sa vie, mère, épouse, sœur. Sa vie d’enfant le traverse à nouveau dans un nuage de souvenirs qui irradient le présent.
Les deux textes de ce livre interrogent l’énigme de l’« être au monde ». Que partage-t-on ? Quelle part de nous, de notre expérience individuelle, reste incommunicable, irréductible, étrangère aux autres ? Et que transmettons-nous ?
Que seul un chien
« s’est écrit en écho à soixante-cinq photographies données à l’auteur. Des photographies d’une femme qui a fait le choix de partir en voyage et de tout quitter, y compris sa vie de famille (elle était mère de trois enfants) pour être au monde. (…)
Nous sommes dans le secret de l’âme, sa part de mystère. L’écriture entrouvre des possibles, elle n’est jamais péremptoire. Profondément musicale et rythmique, elle offre des lignes de faille… »
Alliance
« C’est une matière sonore d’une très grande délicatesse. Claudine Galea réussit à évoquer les derniers instants d’un homme, elle imagine en boucle les pensées qui le traversent, en même temps que la présence des proches. Là encore, la langue de l’auteur est une matière sensible dont chacun peut s’emparer à sa façon. (…)
Claudine Galea nous invite à écouter de toute notre âme, jusqu’au silence. »
[Laurence Cazaux, Le Matricule des Anges, n°162, avril 2015]
« … ce monologue à plusieurs voix qui s’articule en trois mouvements. On distingue les dires d’une femme, « la fille sur les planches » : insatiable voyageuse, elle s’adresse aux siens qui lui manquent ; elle évoque ses désirs et ses plaisirs, la solitude, la lassitude, le vide…
On entend la plainte d’une ménagère « la femme assise », captive de son foyer, qu’elle va déserter du jour au lendemain, abandonnant mari et enfants… Puis la fille de la fugitive donnera le fin mot de l’histoire (…)
Catherine Salvini se saisit avec bonheur de ce poème dramatique, incisif, lapidaire, au rythme lancinant, et elle assemble pour nous les morceaux d’un puzzle, que la mémoire recompose à l’infini. (…)
La pièce de Claudine Galea trouve ici son expression à la fois orale et plastique dans cette belle réalisation qui met en valeur une écriture nerveuse et ciselée. »
[Mireille Davidovici, Théâtre du blog, 5 avril 2015]
« Que seul un chien raconte une femme tiraillée en deux vies : une vie de famille et une vie de voyage (…)
La culpabilité, la trahison, l’appel incessant de l’ailleurs ne la laissent pas en paix. »
[L’Avant-scène Théâtre, n°1385, mars 2015]
« Comme un poème en prose, l’écriture de Claudine Galea dévoile peu à peu ses secrets, et si la souplesse suggérée dans les didascalies avec le slash nous fait penser à Martin Crimp, cette utilisation du “tu” se projette directement sur le lecteur. Comme dans le Nouveau Roman, l’auteure semble donner un rôle actif au lecteur. Puis l’écriture se resserre, toujours aussi aérée et glissant sur la page du livre. Peut-être que le “tu” est en réalité un “je” qui voyage sans cesse (…)
Cette vie d’errance que l’on découvre au fil des pages, est celle d’une mère photographe, les voilà les images qui peuplent cette première partie.
Puis une toute autre écriture, beaucoup plus dense et narrative, opère un changement de point de vue dans “Images II”, celui de la redécouverte clichés réalisés bien des années auparavant, conservés dans une boîte tout en haut de l’étagère. Elle est désormais mère de famille, et lors d’un moment de solitude, elle plonge dans ces clichés. L’écriture se transforme et Claudine Galea crée un effet d’écriture extrêmement cinématographique, où la frontière entre sa réalité et les clichés se brouille.
Ce vertige spatial accompagne un sentiment de culpabilité du personnage, saisissant à la lecture ! Troisième partie : “Magies” et troisième point de vue, celui de l’enfant qui découvre ces photos. (…) »
[Davi Juca, Le Souffleur, juin 2015]
Le recueil est sélectionné pour le Prix littéraire des lycéens en ÃŽle-de-France 2015-2016.
Que seul un chien
Création au Théâtre des Déchargeurs (Paris 1er), dans une mise en scène de Brigitte Barilley, avec Catherine Salvini, le 24 mars 2015.
Puis
— Théâtre de Charenton-Le-Pont, 21 et 22 mai 2015
— Anis Gras, le lieu de l’autre, du 26 au 30 mai 2015
Alliance
Lecture lors des Lundis en coulisse de Gislaine Drahy, Théâtre narration, Lyon, le 25 avril 2016.