Éditions Espaces 34

Théâtre traduction

Après diverses traductions liées à des mises en scène, création d’une collection "Théâtre contemporain en traduction" avec la Maison Antoine Vitez-Centre international de la traduction théâtrale

Le mardi où Morty est mort

ISBN : 978-2-84705-076-9
EAN : 9782847050769

13x21cm, 48 p., 10 €
4 hommes, 2 femmes, le chien Morty
(4 comédiens)

Pièce publiée avec le soutien de la Maison Antoine Vitez - Centre international de la traduction théâtrale

2011

Collection Théâtre contemporain en traduction
Traduit par Marianne Ségol-Samoy et Karin Serres.

Cette comédie inventive, à l’humour burlesque, brouille les cartes de la chronologie. Ses personnages cherchent un sens à leur vie dans une logique qui leur est propre et où le normal et l’anormal se confondent, tout comme le rêve et la réalité.

Ainsi dès la première scène le grand-père meurt, sa vie défilant en quelques mots. Viennent à l’enterrement les différents protagonistes dont le Papa Pasteur qui va se mettre à douter de son métier.
Edith, la grand-mère, mais aussi Amanda, sa petite fille, semblent à un tournant de leur vie.
Quant à Sonny, l’ami d’Amanda, il lui est préféré Herbert, le médecin d’Edith, qui, pour sa part, ne se sent compris que par son chien Morty.

Mais les événements s’accélèrent et chacun poursuit sa quête : à commencer par Morty qui s’échappe et rencontre Edith dans le cimetière où erre le Papa Pasteur.

Construite de manière presque impressionniste, la pièce aborde des questions métaphysiques sur le rapport à l’espace-temps, un motif récurrent des pièces de Rasmus Lindberg.

Première pièce de Rasmus Lindberg traduite également en anglais, allemand, croate, russe.

Extraits de presse

« Parmi les auteurs suédois les plus intéressants qui écrivent pour la jeunesse aujourd’hui (comme Erik Uddenberg, Jonas Hassen Khemiri, Malin Axelsson, Sofia Fredén), Rasmus Lindberg occupe une place à part.

Considéré comme l’un des auteurs montants, il vit et travaille dans le Grand Nord et développe depuis une dizaine d’années une écriture profondément originale et humaine dans une langue surprenante nourrie de métaphysique et d’absurde. »

[Le Piccolo, n°7, avril 2011]


« J’écris sur ce que je ne comprends pas, mais d’une manière que je comprends et que j’espère compréhensible pour les autres.
Les enfants sont des spectateurs qu’il ne faut pas prendre à la légère. Ils sont capables de tirer une vraie expérience artistique de la situation la plus simple. Ecrire pour eux exige une profonde connaissance de leur potentiel imaginaire. »

[Le Piccolo, n° 8, mai 2011]


« Pascale Daniel-Lacombe a été séduite par cette “fable désenchantée à l’humour corrosif”.

Il est vrai que Rasmus Lindberg, qui n’écrit pas que pour le jeune public, aborde ici avec un humour véritablement désopilant des sujets aussi complexes que “la mort, la maladie, la jalousie, la désillusion et l’absurdité de la condition humaine”. Absurde comme l’est la mort de Morty, tué par erreur et par hasard, “à la faveur” d’un ricochet malheureux, et comme l’est aussi le suicide d’Édith. Restent les autres, tous les autres qui sur Terre trouvent à se lamenter.

L’écriture extrêmement rythmée, saccadée, de Rasmus Lindberg, offre beaucoup de pistes à la compagnie. Pascale Daniel-Lacombe se réjouit déjà de “rentrer de plain-pied dans la vigueur de la modernité théâtrale, qui porte un souffle novateur et téméraire dans son expression littéraire”.

(…) pièce, pour tous les publics à partir de l’adolescence. »

[C.P., Le Piccolo, n° 10, juin 2012]


« La pièce de Rasmus Lindberg s’attache à des personnages de tous les jours, des personnages simples, épurés de toute introspection, qui vivent les événements dans une immédiateté presque naïve.

Ce sont des êtres qui réagissent au temps présent, qui portent le poids de leur passé et de leurs désirs sans intention préalable ou volonté de pouvoir.

Ils ont cette vérité du quotidien, loin de l’héroïque conscience des personnages aux prises avec de choix cornéliens, en réaction instinctive, presque animales, ils sont justes des bouillons d’émotions. »

[Bruno Gougniès, Reg’Arts, 28 mars 2014]


« Rasmus Lindberg [a] un humour grinçant qui nous rappelle les romans et les chansons les plus désopilantes de Boris Vian.

Voilà un spectacle en forme de purge de la terrible routine qui use nos artères. »

[Evelyne Trân, Le monde.fr, 28 mars 2014]


« Un regard singulièrement décalé sur notre univers, mixte de Jacques tai et Marx Brothers. »

[Jack Dion, Marianne, 28 mars 2014]


« Ecriture d’une grande originalité.

On rit beaucoup de choses d’une gravité pesante. C’est là le cœur du théâtre de Rasmus Lindberg. »

[Manuel Piolat Soleymat, La terrasse, n°219, 28 mars 2014]


« Rasmus Lindberg a tricoté une intrigue drolatique joliment absurde qui en dit long, mine de rien, sur le miraculeux bonheur scandinave.

Une écriture habile, empreinte de fantasmagories enfantines et d’élans vers un ailleurs fort improbable. »

[Jean-Pierre Léonardini, L’Humanité, 31 mars 2014]


« De derrière une palissade rose et verte qui sert de castelet, sortent les têtes des personnages. C’est le choix qu’a fait François Rancillac pour restituer toute l’énergie et l’efficacité de ce texte raide et surprenant d’une jeune auteur suédois Rasmus Lindberg, créé pour la première fois en France dans l’excellent traduction de Marianne Ségol-Samoy et Karin Serres.

[Nicolas Arnstam, Froggy’s delight, mars 2014]


« Pour la première fois, une pièce du jeune auteur suédois Rasmus Lindberg est mise en scène en France. Une création drôle, vive et féroce, présentée au Théâtre de l’Aquarium par son directeur, François Rancillac.

(…) Un spectacle aux forts accents de BD, comme de dessin animé, au sein duquel les repères spatio-temporaux explosent pour faire surgir un monde à la fois hilarant et angoissé.

(…) Quel est ce monde qui s’ouvre à nous ? Celui d’un chien, Morty, qui échappe à son maître et se laisse surprendre, sur les genoux d’une vieille dame, par une balle de fusil qui le réduit en charpie. Celui d’un grand-père qui meurt, après avoir fait défiler, en quelques mots, toute la monotonie d’une vie. D’un pasteur qui se met à douter de sa vocation. D’une grand-mère, condamnée par une maladie incurable, qui fait face à un présent qui lui échappe…

Il faut beaucoup d’inventivité et beaucoup de précision aux cinq comédiens associés au Théâtre du Fracas (Julien Bonnet, Maxime Dubreuil, Thomas Gornet, Laëtitia Le Mesle, Valérie Vivier) pour faire tourner les rouages de cette mécanique folle. Tous sont remarquables.

Accoutrés à la façon de personnages de cartoon, ils nourrissent l’absurdité d’une société humaine tourmentée par les incertitudes de sa condition. On rit beaucoup de choses d’une gravité pourtant pesante. C’est là le cœur du théâtre de Rasmus Lindberg. »

[Manuel Piolat Soleyma, La Terrasse, n°219, 3 avril 2014]

Vie du texte

Pièce sélectionnée par LABO 07.

Pièce sélectionnée par la comité de lecture du Théâtre de la Tête noire, Saran.

Mise en lecture lors de Text’avril, au Théâtre de la Tête noire, Saran, le 7 avril 2011.

Dans le cadre du festival l’Europe des Théâtres, lecture à l’Institut suédois par Audrey Le Bihan (collectif Mona), le 12 juin 2011.

Pièce sélectionnée par le comité de lecture de la Comédie-Française en juin 2011.

Pièce lue aux Lundis en coulisse du Théâtre de l’Aquarium le 21 novembre 2011.


Création pour la première fois en France, dans une mise en scène de François Rancillac, au Fracas-CDN de Montluçon/Auvergne avec les acteurs permanents du CDN, Julien Bonnet, Maxime Dubreuil, Thomas Gornet, Laëtitia Le Mesle, Valérie Vivier, le 23 mars 2013.

Reprise de la création, Théâtre de l’Aquarium du 25 mars au 13 avril 2014.


Création par le Théâtre du Rivage, dans une mise en scène de Pascale Daniel-Lacombe, avec Mathilde Panis, Anne-Clotilde Rampon, Elsa Moulineau, Jan Peters, Titouan Huitric, Thomas Guené et Etienne Kimes, Théâtre am Stram Gram à Genève, du 30 novembre au 2 décembre 2018.

Tournée 2018-2019
— Théâtre de Gascogne à Mont de Marsan, 9 décembre 2018
— La Maison du Théâtre à Brest, 25 janvier 2019
— Théâtre du Champ de Foire à St André de Cubzac, 29 janvier
— Agora Billère, Espace James Chambaud à Lons12 février
— Le Moulin du Roc, Scène Nationale à Niort, 14 février
— La Garance, Scène Nationale à Cavaillon, 14 mars
— Le Théâtre du Pays de Morlaix, 21 mars
— Le Tangram, Scène Nationale à Evreux, 4 avril

Tournée 2020
— Scènes de territoire – Bressuire (79), le 9 janvier
— Scène Nationale Sud Aquitaine – Bayonne (64), les 26 et 27 mars

Tournée 2023
Le Meta-CDN de Poitiers, les 25 et 26 janvier
— L3T, Châtellerault, 9 novembre
— Comédie de Caen-CDN, 14 et 15 novembre
— Le Préau-CDN de Vire, 21 novembre
— Scène nationale Sud Aquitaine, Bayonne, 8 décembre
— Théâtre de L’Union-CDN, 13 et 14 décembre

Tournée 2024
— TnBA-CDN, Bordeaux, du 13 au 15 mars

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