Textes d’aujourd’hui pour le théâtre. Ces publications sont régulièrement soutenues par la Région Languedoc-Roussillon, et depuis 2003 par la SACD.
ISBN : 978-2-84705-256-5
EAN : 9782847052565
Nouvelle édition revue et augmentée 2021
13x21cm, 32 p., 7,50 €
Ouvrage publié avec le soutien du Centre national du livre
1 femme
2010, 1re édition
Grand Prix de littérature dramatique 2011, remis le 7 novembre.
Ecrit à partir de la célèbre photographie de la soldate tenant en laisse un prisonnier à Guantanamo, Au bord mêle l’intime et le politique pour interroger l’humain.
C’est un texte inclassable dont la force, évidente, hante.
« J’ai écrit Au bord en 2005.
J’en ai fait plusieurs lectures publiques, seule ou avec des musiciens.
J’en ai publié une version dans la revue Frictions, avec une présentation de Françoise Lebrun qui m’avait entendue le lire.
Lors de chaque lecture ou performance, les réactions ont été vives. Remerciements ou oppositions, la parole appelait des paroles en retour, après un temps de silence, une forme de réanimation du cœur et des idées. Je reprends ici des mots qui ont été prononcés par des auditeurs-spectateurs.
(...)
Ce n’est pas une pièce de théâtre au sens habituel du terme, encore qu’aujourd’hui le théâtre soit "off limits" pour reprendre le titre d’une magnifique pièce d’Arthur Adamov. Mais c’est un texte pour la scène, c’est un texte à porter en public. »
[Claudine Galea, 2010]
Podcast, « Ecriture inflammatoire avec Claudine Galea et Ahmed Madani », par Aurélie Charon, « Tous en scène », France Culture, 13 mars 2021
Podcast : interview de Claudine Galea par Arnaud Laporte, Affaires culturelles, France Culture, le 18 juin 2021 (durée 5 minutes).
Podcast : interview de Claudine Galea par Kathleen Evin, L’Humeur vagabonde, France Inter, le 19 juin 2021 (durée 43 minutes).
« La voix, rauque, lente, passant de la douceur rêveuse au cri, c’est celle de Cécile Brune, actrice brûlante. Elle est sur la scène du Théâtre National de Strasbourg, enserrée dans une sorte de boite grise, minérale, qu’elle arpente comme on le fait dans une prison, prison réelle, prison mentale. (…)
Ici c’est donc une femme qui soliloque. Ecrivaine, elle reste bloquée, à bout de souffle, à bout de mots, devant une photo qu’elle a punaisée sur le mur en face d’elle : celle que le monde entier a découvert à la une du Washington Post en mai 2004, mettant en scène une soldate américaine tenant en laisse un prisonnier irakien couché par terre dans la prison d’Abu Grahïb. «
[Kathleen Evin, France Inter, 19 juin 2021]
« Un travail d’orfèvre. »
Olivier Frégaville-Gratian d’Amore, [L’œil de d’Olivier, 10 mars 2021]
« Au Théâtre National de Strasbourg, Cécile Brune transcende et se laisse transcender par la puissance du texte de Claudine Galea.
A la manière d’un flux de conscience woolfien, Claudine Galea progresse de proche en proche. Elle glisse sur sa pensée, la capture sans l’enserrer. Parfois, elle s’éloigne de la photo, de cette femme tortionnaire, pour mieux y revenir, comme happée par ce trou noir qui, quoi qu’elle fasse, absorbe tout ce qui passe à proximité.
Emergent alors trois fils narratifs qui s’entremêlent et, à certains moments, se nouent puissamment : le cliché d’Abou Ghraib, bien sûr, les rapports compliqués que l’autrice a entretenus avec sa mère, morte dix-huit ans plus tôt, et une relation amoureuse tumultueuse qui vient de s’achever, et qui laisse Claudine Galea « en miettes, anéantie, poussée au bord de la mort » par la femme qu’elle avait aimée.
A l’exacte intersection de ces trois lignes de faille, subsiste cette laisse, au bout de laquelle l’autrice se tient doublement, à la fois comme victime et comme bourreau. (…)
D’abord analytique, dans sa façon de raconter et de lier les tourments d’un passé plus ou moins lointain, il se fait plus organique, dans une seconde partie, où une série ininterrompue de « Je pense » fait jaillir des réflexions beaucoup plus instinctives.
Capable de s’auto-alimenter, de rebondir sur la pensée qu’elle génère pour l’amplifier, l’œuvre prend alors l’allure d’un torrent déchaîné, venu de ces vannes psychiques restées trop longtemps fermées.
Difficilement maîtrisable, cette marée montante réclamait d’être confiée à une comédienne qui, jamais, ne se laisserait déborder, et Stanislas Nordey a trouvé la perle rare en la personne de Cécile Brune, à qui il a, visiblement, pu faire une confiance aveugle, tant elle s’impose comme l’unique patronne du plateau. (…)
Parti dur et plein d’aplomb, son regard s’embue et se décompose peu à peu, sous les coups de boutoir répétés d’un raz-de-marée textuel sur lequel elle surfe avec une aisance déconcertante.
En moins d’une heure chrono, sans jamais ni tanguer, ni sombrer dans le pathos, elle bouscule les consciences et fait chavirer les esprits. Claudine Galea pouvait difficilement rêver meilleure incarnation.
[Vincent Bouquet, Sceneweb, 23 juin 2021]
« Il est rare de voir (lire) une pièce qui met en scène (en mots) – et en jeu – le mouvement et le moment mêmes de son écriture. »
[Jean-Pierre Thibaudat, Médiapart, 24 juin 2021]
« Au bord dit, dans un premier temps, l’impossibilité d’écrire devant une telle image. Mais l’écriture de Claudine Galea agit par effets concentriques, se bat contre le vertige et la nausée. Elle raconte l’attraction/répulsion qu’elle éprouve. (…)
La mise en scène de Stanislas Nordey est un geste débarrassé de scories, qui met en lumière une actrice et un récit dont les mots, aujourd’hui, résonnent avec autant de force qu’hier. »
[Marie-José Sirach, L’Humanité, 29 juin 2021]
« Simple et court, le titre fait penser à l’expression : être au bord du gouffre. Le précipice donne le vertige, appelle la chute et ces mots expriment les thèmes de ce monologue : combats, violence sans limite, désir, haine, amour mais aussi pouvoir de l’image, de écriture.
Avec une mise en scène sobre et radicale, Stanislas Nordey place corps et voix dans l’ expression la plus dense. (…)
Ce décor unique se métamorphose au rythme de l’histoire et devient un autre espace clos. Espace mental de l’écrivaine, absorbé par cette image insoutenable de la soldate et de son prisonnier, de la torture, mais aussi, et progressivement, par ses angoisses politiques et existentielles, mises en éveil par la photo.
Comment rester debout et ne pas perdre l’inspiration poétique face à la violence, à l’inhumain ? (…)
Avec une lucidité implacable et une véritable pensée politique, Claudine Galea dit la condition de l’auteur, l’inspiration créatrice et la forte influence de l’image, devant l’impossibilité d’écrire et la faculté d’effacement, face à l’innommab (…)
Stanislas Nordey y répond avec une réalisation d’une rare perspicacité. Sans aucun pathos, il gère de main de maître cette confrontation entre l’inqualifiable et la souffrance. Et il a choisi Cécile Brune pour proférer -admirablement- une parole singulière, ni dramatique au sens classique du terme, ni lyrique,
La seconde partie du texte rythmée par un anaphorique :« Je pense », est une véritable performance pour une actrice : fragments de pensée et images poétiques s’enchâssent dans un flot continu au tempo cadencé, proche d’un long poème. Bouleversant ! Cécile Brune nous éblouit, magnifique funambule d’une extrême précision gestuelle et orale, pleine d’émotion ! (…)
Nous restons sous tension et la théâtralité laisse retentir ce monologue aux mille nuances !
[Elisabeth Naud, Théatre du Blog, 3 juillet 2021]
« Claudine Galea a écrit un texte autour de sa sidération face à une photo fascinante et terrifiante. Elle y dissèque son regard porté sur l’horreur. Défendue par Cécile Brune et mise en scène par Stanislas Nordey la pièce est un coup de poing à couper le souffle.
Le texte est déconstruit, il est une parole libre de toute résistance, comme sous hypnose. Il est en même temps construit autour de répétitions, de décalages, de fausses rondeurs, d’allers-retours, de pliures entre réalité et rêve.
L’autrice passe et repasse sans s’épuiser à l’endroit où l’œil communique avec la psyché. Elle parviendra à articuler, dans le jaillissement d’une langue poétique et crue, ce que l’image grave au plus profond de l’âme, les rapports de pouvoir, les volontés d’emprise et d’humiliation.
Elle parviendra à exhumer des lambeaux de son enfance, des franges de sa sexualité. »
[David Rofé-Sarfati, Toute la culture, 25 mars 2022]
« D’où, la 40e fois, cette autofiction qui raconte plus le trajet entre ce cliché et les figures féminines de son panthéon personnel que la destination, qui s’attacherait à livrer une analyse distanciée sur la déshumanisation des prisons ou sur l’illusion de réalité de toute image diffusée. (…)
Il faut toute la distance racée de Valeria Bertolotto pour que ces mots crus trouvent leur dimension épique. Car c’est un cycle que trace Claudine Galea et non une chronique. »
[Marie-Pierre Genecand, Le Temps, 20 mars 2024]
« Au bord, de Claudine Galea, est un texte contemporain puissant, qui questionne la possibilité même d’écrire l’horreur. (…)
Une voix de femme, riche, chaude, un peu rauque. Dans la pénombre, elle parle. Que dit-elle ? Des choses étranges, des bribes de vie, de souvenirs, de désirs, de peurs et de fascinations, qui dessinent peu à peu une problématique complexe.
Tout commence par une photo – la photo d’une femme. Elle porte un uniforme et tient une laisse. Au bout de cette laisse, il y a un homme. Mais c’est la femme qui est importante, c’est elle qui focalise l’attention et la passion de la narratrice. Cette femme, c’est une soldate américaine, une GI. L’homme, c’est un prisonnier irakien, détenu dans la prison d’Abu Ghraib. Et la photo, c’est celle parue dans le Washington Post, le 21 mai 2004.
Cette photo hante la narratrice et le monologue, décousu, vertigineux, de Au bord. C’est autour de cette photo que se focalise l’attention de Claudine Galea, qui cherche, à partir du cliché, à écrire la possibilité de l’horreur et de la torture. Comment appréhender cette femme qui tient une laisse ? (…)
[Magali Bossi, R.E.E.L. Genève, 7 février 2016]
« Au Poche à Genève, la formidable Jeanne de Mont s’empare de ce monologue saisissant, qui oscille entre confession intime et blâme universel. Pour sa première mise en scène, l’ancienne directrice de théâtre Michèle Pralong griffe un spectacle fin et sensible, où les silences respirent autant que les mots. »
[Cécile Dalla Torre, Le Courrier, 4 février 2016]
« (…) La complexité du monologue vient notamment de l’enchâssement de plusieurs images du féminin. Celle de la GI à Abou Ghraib, une autre liée à une amante de la narratrice, reflet d’une relation douloureuse et tourmentée, une dernière enfin posant sa Mère comme une figure tortionnaire, fouettant sa fille devant la classe. (…)
Une lutte s’engage ainsi entre les mots et le silence, entre les mots et la mort, entre les mots et la jouissance, entre les mots et les images. Convoquer un verbe ou un nom, c’est repousser la mort et l’absence, les conjurer encore une fois, même si ce n’est que pour la durée d’un seul mot.
Le texte piétine donc de plus en plus, n’étant plus porté que par un souffle qui doute. Une langue faite de cris et de bruits, capable elle aussi de dire l’ampleur d’une douleur et d’une jouissance mêlées et arrimées à la chair. Capable à tout le moins de dire l’intime de l’être, d’aller là où ça fait le plus mal, et d’approcher l’informulable. Donc d’entrer en littérature. (…)
[Bertrand Tappolet, Genève Active, 3 février 2016]
« L’auteur Claudine Galea s’inspire d’une photo prise en 2004 dans la prison d’Abu Graib. Au Poche à Genève, l’intense Jeanne De Mont prête sa voix à un beau texte qui trouble. (…)
Le trouble du monologue, sa beauté aussi, dans la mise en scène de Michèle Pralong, tient à autre chose : à une façon d’avancer, justement, sur la lame d’un désir difficile à nommer. (…)
[Alexandre Demidoff, Le Temps, 20 janvier 2016]
« Claudine Galea incarne un théâtre hors limite qui lui a valu le Grand Prix de littérature dramatique 2011 mais dont la nouveauté inquiète parfois un monde professionnel prudent. »
[Gilles Costaz, Théâtral magazine, mars-avril 2014]
« (…) La force de ce texte, sa violence et son absolue beauté (oui on peut dire ça) tient à cette crudité, cette violence du désir qui éclate devant l’innommable d’une
situation.
Cette photo devient un palimpseste. Elle ouvre un gouffre en Claudine Galéa où surgit la nécessité impérieuse de l’écriture. Parce qu’à une image se substitue une autre image et de ce point de rencontre nait l’écriture. Elle désamorce le premier sens, évident, pour en superposer un autre, duquel surgira un autre encore. Et encore.
Couches par couches la photo bientôt recouverte n’a plus d’autre sens que celui littéraire. La photo en quelque sorte devient un objet dramaturgique évidée de son sens premier et politique dont il est le support. Et ça, c’est bouleversant. »
[Denis Sanglard, Un fauteuil pour l’Orchestre, 4 avril 2014]
« (…) Projeté par terre, au centre d’un espace circulaire qui convertit de facto le plateaux en arène, le cliché, disséqué, fantasmé, extrapolé, sature ainsi Au bord. (…)
Un projet âpre et courageux. »
[Gilles Renault, Libération, 8 avril 2014]
« (…) Claudine Galea explore avec une probité et un courage inouï les potentialités presque infinies de cette image, exploration qu’elle confie à sa narratrice, que nous appellerons elle. Qui dit fille, dit mère, et elle se souvient de sa naissance, et de ce qu’il n’y a pas forcément de l’amour mais parfois de la jouissance d’une mère à sa fille (…)
C’est impressionnant, souvent très beau, parfois ardu (…) c’est de la pensée, de la poésie en actes. C’est une écriture qui déplie sans cesse les recoins de l’image, des sens, des passions, de la pensée même sur ces images, sentiments et sensations. »
[Christine Friedel, Théâtre du blog, 10 avril 2014]
« (…) Concise et polysémique, autoréférentielle souvent, parfois excessivement anaphorique, l’écriture de Claudine Galea tient beaucoup de la poésie. Ethérée pour autant ? Non. Bien plutôt dictée par le corps.
Parce qu’elle tente d’ouvrir sur ce qui nous travaille au fond, de faire de l’écriture le vecteur d’expression de nos mouvements souterrains, que les mots cherchent si souvent à recouvrir.
Au bord est donc politiquement incorrect. (…)
[Eric Demey, Mouvement, 2 avril 2014]
« L’œuvre est stupéfiante par son audace – c’est tellement peu « correct » ! – et par la splendeur ondoyante de sa prose. (…)
Un magnifique cérémonial de la passion, sacrilège face aux idées et aux esthétiques reçues. »
[Gilles Costaz, Webthea, 8 avril 2014]
« Depuis cette année, le Centre national du théâtre décerne un « Grand prix de littérature dramatique », qui récompense le texte d’un écrivain de théâtre, ainsi que le travail d’un éditeur.
Pour sa première édition, ce prix a en effet été décerné à Claudine Galea, pour Au bord, publié aux Editions Espaces 34.
Un livre exceptionnel, qui signe là une écriture puissante et singulière.
Econome mais vibrante, à fleur de lignes, l’écriture suit la laisse et n’a pas peur d’aller au bord. Jusqu’au vertige. Le texte nous traverse comme une lame, qui coupe net, sans reste ni fioritures. Une lame qui va droit au but, qui tape dans l’image, l’ouvre, la saigne, la retourne, la donne à voir, brute. Obscène.
Nous avons vraiment traversé l’image, en vérité. Pas indemne, mais apaisé. Quelque chose est sauvé. »
[Bruno Tackels, Mouvement, numéro 62, janvier-mars 2012]
« “Ce qui m’a interpellée, parce qu’on n’a pas l’habitude de le voir, c’est qu’une femme est en position de bourreau.
(…) Cette image soulève des questions politiques et citoyennes, elle ouvre un débat public. Et le seul endroit où la parole se partage encore publiquement, c’est le théâtre ” »
[Interview de Claudine Galea par Estelle Lenartowicz, Lire, n° 402, février 2012]
« Pièce brève, à la fois directe et elliptique (…)
Fait de mots simples et de phrases dépourvues de ponctuation, ce texte sur l’innommable, l’irregardable, l’impensable, s’attache à nommer, à regarder et à penser
Cela à travers une mise en abyme de l’auteure, ainsi qu’à travers des considérations sur la féminité, sur les rapports hommes/femmes, sur la projection de soi au monde, sur les sentiments d’amour filial ou érotique »
[Manuel Piolat Soleymat, Tatouvu, 15 janvier-15 mars 2012]
« L’écrivaine a punaisé cette photo puis attendu presque un an avant d’être capable de mots. De nommer l’innommable. Cette sidération de l’auteur traverse son écriture pour atteindre le lecteur passablement, forcément troublé. »
[Valérie Hernandez, La Gazette, n° 1231, du 19 au 25 janvier 2012]
« Au bord de Claudine Galea, ne triche pas. Un texte court mais d’une rare densité qui pousse le malaise dans les retranchements de l’hypocrisie de ceux qui ont poussé des cris d’orfraie.
Au bord, c’est ce qui est hors cadre, ce qu’on ne voit pas mais qu’on devine, intuitivement : l’horreur, l’ignorance, la bêtise, la monstruosité en chacun de nous. Un texte qui déjoue la provocation et va puiser du côté de l’intime une parole politique qui redonne un peu de dignité à la communauté humaine. »
[Pascal Jourdana, L’Humanité, 12 janvier 2012]
« A partir d’une image choquante mondialement diffusée, Claudine Galea encercle cet endroit où le médiatisé à l’extrême de la cruauté contemporaine vient rencontrer, prolonger et diffracter l’intime.
Cette image est puits par lequel une lave historique peut jaillir : lignée de souvenirs, mosaïque brûlante comme autant de claques-caresses à nous assénées, danse violente aux frontières du genre et du désir. Dans la pression de ce magma la phrase génératrice de Dominique Fourcade égare ses guillemets et fond, le texte perd ses marqueurs de pause et fin de phrases, se forge dans les réitérations, s’achève dans un long bloc apnéique. »
[Esther Salmona, Cahier critique de poésie, CCP, n° 22, octobre 2011]
« ...texte singulier et sans complaisance (...)
La violence de l’image esr à ce point médusante - elle nous pétrifie - que l’écriture est volontairement transgressive et le texte hypnotique - il nous enferme. »
[Marie Godfrin-Guidicelli, Zibeline, n°39, mars-avril 2011]
Au Bord est traduit en anglais sous le titre On the brink par Chris Campbell, directeur littéraire du Royal Court Theatre, en 2018.
Au Bord est traduit en grec sous le titre Sto Cheilos par Dimitris Dimitriadis en 2012.
Le pièce est mise en scène par Themelis Glinatsis dans le cadre du Festival Le Théâtre Français à la Grecque, du 10 au 14 mai 2014.
Au Bord est traduit en danois par Catherine Lise Dubost en 2013.
Au Bord est traduit en japonais par Yasushi Sato en 2013.
Au bord est traduit en espagnol (Mexique) par Humberto Perez-Mortera, dans le cadre de « Mexique-France : écrire le théâtre aujourd’hui » en 2013, et est publié aux éditions Teatro de la Capilla.
Au bord est traduit en allemand par Yasmine Salimi.
Au Bord est traduit en italien par Valentina Fago en 2022.
Création sous le titre Au Bord au Teatro Vascello, Rome (Italie), dans une mise en scène de Valentino Villa, avec Monica Piseddu, du 18 au 20 octobre 2022.
Tournée 2022
— Teatro Cantiere Florida, Florence (Italie), le 3 novembre
— Teatro della Triennale, Milan (Italie), 29 et 30 novembre
— Lac Lugano (Suisse), les 2 et 3 décembre
Lecture par Claudine Galea au Festival Actoral de Montevidéo, Marseille, en septembre 2005.
Pièce lauréate des Journées des Auteurs de Lyon 2010
Mise en espace par Anne-Lise Guillet, le 28 novembre 2010.
Lecture par Claudine Galea, Bibliothèque Armand Gatti (association Orphéon), La Seyne sur mer (83), le 12 février 2011.
Lecture à la Mousson d’été, dirigée par David Lescot avec Nathalie Richard, le 25 août 2011.
Rencontre au CNT, Centre national du théâtre, avec Claudine Galea interrogée par Bruno Tackels, le 30 janvier 2012.
Interview
Lecture dans le cadre du festival TR4NS – GENEVE par Claudine Galea, au Théâtre du Grütli, à Genève (Suisse), le 3 février 2012.
Mise en lecture sur France Culture, Atelier Fiction, dans une réalisation de Jacques Taroni avec Nathalie Richard, le 22 mai 2013.
Création dans une mise en scène de Jean-Michel Rabeux, La Compagnie, avec Claude Degliame, Bérengère Vallet, à la MC 93, Maison de la Culture de la Seine-Saint-Denis, du 31 mars au 15 avril 2014.
Reprise lors du Festival TransPantin, du 3 au samedi 14 mars 2015.
Nouvelle création au Théâtre de poche à Genève dans une mise en scène de Michèle Pralong avec Rébecca Balestra, Océane Court, Jeanne de Mont, Michèle Gurtner en janvier et février 2016.
Reprise dans une mise en scène de Michèle Pralong avec Jeanne de Mont et la participation de Wave Bonardi, dès le 18 janvier 2021.
Création dans une mise en scène de Stanislas Nordey avec Cécile Brune, Théâtre national de Strasbourg, du 9 au 20 mars 2021 reportée.
Création prévue du 21 au 28 juin 2021 au TNS.
Tournée 2021-2022
— Théâtre National de La Colline
— reprise au Théâtre national de Strasbourg
Nouvelle création dans une mise en scène et une interprétation de Marine Gesbert, Théâtre La Flèche, Paris du 7 avril au 9 juin 2023.
Nouvelle création dans une mise en scène de Selma Alaoui, avec Valeria Bertolotto, Théâtre de Poche, Genève, Suisse, du 18 mars au 5 mai 2024.