ISBN : 2-907293-19-2, 15x23 cm, 270 p, 22,87 €
Ouvrage publié avec le concours du Centre national du livre
2000
Sous la direction de Pierre Brunel.
Le romantisme n’est pas seulement européen parce qu’il est une collection, en Europe, de romantismes nationaux. Sa dimension est européenne si on le considère sous son aspect historique « comme une phase de la vie intellectuelle en Europe ».
Cet ouvrage regroupe des essais sur les rapports entre les différents romantismes allemand (romantisme musical, poétique du fragment), français (George Sand), anglais (Keats, Wordsworth), et leur relation avec les périodes passées (la Pléiade, les mythes bibliques).
Il s’interroge aussi sur les relations entre Mme de Staël et Nietzsche, Kordian et Lorenzaccio, et sur l’existence d’un romantisme espagnol.
Avec les contributions de :
Susini Anastopoulos, Jean-René Aymes, Pierre Brunel, Jean Céard, Danièle Chauvin, Béatrice Didier, Michael Edwards, Robert Ellrodt, Michel Maslowski, Stéphane Michaud, Marc Porée, Rémy Stricker.
« Dans les représentations courantes, le romantisme — en tant que mouvement artistique — est trop souvent assimilé à un simple goà »t pour le malheur et la désespérance. Or il a été tout autre chose, non seulement en France, mais aussi dans les différents pays européens, selon que l’on considère ses précurseurs à la fin du XVIIIe siècle ou ses extensions de la fin du XIXe siècle. Dans bien des cas, le romantisme a été le corollaire d’une prise de conscience nationale, tant en Europe centrale à partir de 1848 qu’en Espagne ou au Portugal.
Les textes réunis dans ce volume ne négligent aucun de ces aspects. On y parle de Madame de Staël, de Keats et de Heine, mais aussi d’Alessandro Manzoni, de Juliusz Slowacki... Et si la littérature s’y taille la part belle, la musique et la peinture ne sont pas oubliées de cette excellente étude. »
[Page, le magazine des libraires, n° 67, décembre 2000]