Éditions Espaces 34

Théâtre traduction

Après diverses traductions liées à des mises en scène, création d’une collection "Théâtre contemporain en traduction" avec la Maison Antoine Vitez-Centre international de la traduction théâtrale

Poison

ISBN : 978-2-84705-083-7
EAN : 9782847050837

13x21cm, 88 p., 12,50 €
1 homme, 1 femme

Pièce publiée avec le soutien de la Maison Antoine Vitez - Centre international de la traduction théâtrale

2011

Collection Théâtre contemporain en traduction
Traduit du néerlandais par Alain van Crugten

Un homme et une femme qui ne se sont pas vus depuis plusieurs années semblent se rencontrer fortuitement. Ils échangent des mots, apparemment anodins, dans un lieu qui s’avère être le bâtiment d’accueil d’un cimetière. Petit à petit, leurs vies se dessinent à la fois dans ce qui les a unis et dans leur présent, et les paroles creusent ce qui n’a jamais pu être dit.

Lot Vekemans aborde, dans ce texte d’une extrême délicatesse, le deuil (ici la perte d’un enfant) et la reconstruction des êtres qui survivent.

La pièce en langue originale a reçu le Prix d’écriture théâtrale de la Taalunie, qui réunit Pays-Bas et Flandre, en 2010.

Elle est également traduite en russe, en allemand et en espagnol, et mise en scène à Moscou et Cologne.

Extraits de presse

« Un face-à-face, prégnant et poignant, entre un coule séparé après après la mort d’un enfant. Un théâtre sans effets de manches, centre sur les mots échangés, avec force et douleur, qui dit la douleur, la folie, la vie.

Sophie Rodrigues et Christophe Reymond s’aiment et se déchirent dans une économie de gestes qui rend plus perceptibles les non-dits enfouis, s’affrontent, se querellent, rient, tanguent dans ce pas de deux vertigineux »

[Maire-José Sirach, L’Humanité, 13 juin 2016]


« Antispectaculaire, subtile, bergmanienne, la mise en scène de Dag Jeanneret agit à un niveau quasi physiologique. Elle donne à ressentir la difficulté absolue de la résilience, et nonobstant, sa nécessité, et au-delà suggère l’abyssal vertige métaphysique que constitue la pire des pertes qu’un être humain puisse affronter ? Sans pour autant exclure toute forme de légèreté.

Et son remarquable duo de comédiens, Sophie Rodrigues et Christophe Reymond, corps et timbre équitablement mélodieux, fragile pour l’une, doux pour l’autre, d’ajouter leur petite musique personnelle à cette juste et bouleversante sonate de printemps. »

[Jérémy Bernède, Midi-libre, 14 juin 2016]


« Pourtant, ces postures vis-à-vis de la résilience pourraient être interchangées. C’est en cela que le texte de Lot Vekemans est extrêmement intéressant.

Le « typiquement masculin » et le « typiquement féminin » ne sont catégories comme tels qu’à cause de nos représentations sociales, nos préjugés et la réalité d’un monde qui épargne moins les femmes et les contraint malgré elles à ce cantonner à ce rôle.

Un texte troublant et juste, donc, pour celui qui fera l’effort de l’entendre, comprenez, poussera la réflexion plus loin et s’interrogera sur les raisons profondes de nos agissements et comportements. (…)

Poison est un texte délicat, composé dans une prose fluide et naturelle…

Dag Jeanneret révèle une fois de plus sa capacité à nous parler intimement de ce que nous sommes et à mettre des comédiens à nu, sans artifice autre que leur présence sensible. »

[Julie Cadhilac, La grande parade, 13 juin 2016]


L’écriture de Lot Vekemans « passe au scalpel les émotions pour tenter de débusquer les mystères des réactions de l’âme. Sa composition presque classique en trois parties en souligne la dramaturgie. (…)

Dag Jeanneret communique à ses comédiens son humilité. Christophe Reymond et Sophie Rodrigues jouent magnifiquement les personnages, donnant toues nuances (…) »

[Marie-Christine Harant, L’Art-vues, 15 juin 2016]


« (…) bijou d’élégance où même la terre qui colle aux pieds se pose délicatement sur le sol. On parle de la mort, sans dorure ni coulée de sang, avec ce qu’il faut de tendresse rude (...) »

[Bruno Paternot, Mag/Maa, 17 juin 2016]


« On ressort étrangement galvanisés de ce spectacle, où les choses sont tout simplement dites, comme d’un moment de vérité rare. »

[Anna Zisman, Zibeline, 10 juin 2016]

Vie du texte

Lecture au Printemps des comédiens, dirigée par Dag Jeanneret, Montpellier, le 13 juin 2011.

Chantier de création dirigé par Dag Jeanneret, compagnie In Situ, avec Hervé Briaux et Sophie Rodrigues, Théâtre Sortie Ouest, Béziers, du 10 au 13 novembre 2014.

Création dans une mise en scène de Dag Jeanneret, compagnie In Situ, avec Christophe Reymond et Sophie Rodrigues, Printemps des comédiens, Montpellier, le 2 juin 2016.

Tournée 2017
— Théâtre de Sète (34), les 30 et 31 mars 2017.
— Théâtre Sortie Ouest, Béziers (34), du 1er au 3 mars 2017.


Dans le cadre du festival Terre de paroles, mise en voix par Paul Desvaux, compagnie Héliotrope
avec Valérie Dashwood et Serge Biavan, le 22 avril 2016.


Mise en scène par la Compagnie Scènes en Seine et la Compagnie du Loup - Jean-Marc Galera, avec Céline Harlingue et Didier Gonçalves depuis 2014, voir ici.

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